Swell - Too Many days without thinking

mercredi 17 juin 2009

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1997, jeune journaliste pour un magazine bruxellois, je reçois une demi-douzaine de cds à chroniquer, dont cet album de Swell. Le groupe a sorti le très beau 41 quelque temps plus tôt. Ce ne sont déjà plus des débutants. Pour moi, ce quatrième album leur ouvre la porte de la consécration. Ma chronique, impérativement courte, tenait en un slogan : « Assieds-toi, écoute ! Car ce cd est magnifique ». Too Many days without thinking est superbe d’intimité, d’authenticité, de pop, de rock inde et, surtout, chaque chanson est rehaussée d’ombre et de lumière comme une œuvre en trompe-l’œil. La recette est la même que pour 41 et restera la même par la suite. Aujourd’hui encore, en 2009, Swell fait du Swell, se répétant, ne se renouvelant que peu. Et pourtant Swell reste fascinant. Enfin, pour ce qu’il en reste. Car depuis la sortie du dernier album, à l’automne 2008, Swell est mis entre parenthèses. Place à Be My Weapon. David Freel, le chanteur, guitariste, songwriter initie ce nouveau projet. Pourquoi n’est-ce pas un nouvel album de Swell même si cela y ressemble furieusement ? Peut-être en raison de l’absence de Sean Kirkpatrick, son compagnon d’écriture et de scène depuis le début. Everybody Wants to Know, sorti en 2001, était aussi signé de la plume seule de Freel. Depuis plus de quinze ans, ces musiciens sont dans l’ombre, nonchalants, auteurs d’albums touchants et de chansons sèches. Situation qui ne semble pas près de changer. Ce qui est certain, c’est que l’on continuera à les écouter.

FRANCK

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